Assassin's Creed Chronicles : RUSSIA (Xbox One) Part Ⅰ
Aku Aku
354 subscribers
86 views
18

 Published On Aug 5, 2024

🔰 Deuxième vidéo sur la trilogie des Assassin's Creed Chronicles avec l'opus RUSSIA.
Autre jeu, autre période, autre histoire, du moins en apparence.
Le jeu prend place en février 1917 : cette date marque le début de la Révolution russe, un ensemble d'événements ayant conduit en ce mois de février au renversement du régime tsariste de Russie.
Dans ce contexte historique, les Rouges affrontent en effet les Blancs dans tout le pays et les fidèles du tsar Nicolas Ⅱ de son vrai nom Nikolaï Alexandrovitch Romanov, sont en déroute alors que les troupes communistes progressent à pas de géant.
En cette période pour le moins troublée, l'ordre des Assassins charge son meilleur élément local, Nikolaï Orelov, dans le but d'aller récupérer un coffre qui renferme un mystérieux artefact.
Seul hic, l'objet était en possession du tsar récemment arrêté par les Rouges, ce qui oblige notre héros à aller le récupérer sur les lieux mêmes de détention de la famille royale.

Une fois sur place, Nikolaï s'insurge contre la barbarie des Bolchéviks qui ont exterminé le tsar et toute sa famille, sauf une, l'héritière Anastasia Romanov qui détient le fameux coffret.
Dès lors, l'essentiel de l'aventure va être pour Nikolaï Orelov de mettre la dernière survivante royale à l'abri. Seulement voilà, cette dernière, une fois au contact de l'artéfact présent dans le coffre, va ressentir l'influence de Shao Jun, la jeune Chinoise, protagoniste du premier épisode d'Assassin's Creed Chronicles : CHINA
Ce twist un peu capillotracté va surtout permettre de reprendre l'approche d'Assassin's Creed Syndicate, à savoir un homme utilisé quand la violence sera de mise, et une fille qui pourra pour sa part s'occuper des phases d'infiltration les plus poussées.

Niveau du gameplay, si les fondamentaux n'ont pas évolué d'un iota par rapport au premier épisode de la série des Chronicles, on notera quelques adaptations fortuites afin de coller à l'époque et aux personnages.
Nikolaï Orelov se verra ainsi doter d'un grappin permettant d'envoyer des impulsions électriques, un cadeau de l'autrichien Nikola Tesla paraît-il, et dont le rôle sera crucial dans le jeu, qu'il s'agisse de désactiver des pièges électriques en faisant sauter leur boîtier d'alimentation, de désactiver des alarmes en faisant sauter les plombs, ou encore de zigouiller quelques ennemis en surchargeant des prises électriques ou en tirant dans des flaques d'eau.
Autre nouveauté, l'abandon des couteaux à lancer contre un fusil Mosin-Nagant M91 disposant de trois cartouches.
Ce fusil est surtout aussi l'occasion de blinder le jeu de séquences façon sniper où vous devrez plomber du Rouge pour couvrir votre avancée ou celle de la princesse Anastasia, sans que les munitions ne comptent à ces moments.

Hormis le contexte historique, le jeu reste strictement identique à l'opus Assassin's Creed Chronicles : CHINA.
Le level design est simple et sans fioritures, tandis que tout le système de combat et de déplacement est repompé de l'excellent Mark of the Ninja.
Seulement voilà, là où le titre de Klei Entertainment est un modèle de précision, celui de Climax Studio est à la peine.
Le manque de précision est encore plus criant lors des séquences de fuite où l'on est souvent obligé de recourir au Bunny Hop pour rattraper le temps perdu lors de la grimpette sur les façades.
De même, sur les transitions en profondeur, une fois Nikolaï sur la bonne poutre, tout se fait automatiquement.

Le jeu conserve toujours son côté die & retry exacerbé, et sur certains passages, il va falloir mourir beaucoup de fois avant que le timing parfait vous permette de réussir le niveau.
Bref, un gameplay strictement identique à l'opus précédent, tous deux dérivés de Mark of the Ninja.
Enfin, ne comptez pas trop sur la technique pour sauver le titre puisque là encore, il n'y a rien d'extraordinaire à proposer, même si je trouve la DA de cet épisode vraiment classe.

Climax Studio continu donc sa série des Assassin's Creed Chronicles avec un jeu un peu plus abouti que CHINA.
Le studio prend confiance en lui et propose des niveaux au level-design plus ambitieux.
En mêlant habilement les mécaniques des deux précédents épisodes à une direction artistique originale et des personnages enfin un peu attachants, Climax Studio réalise désormais son objectif en sortant un vrai jeu d'infiltration 2.5D certes encore perfectible, mais proposant de grands moments.

show more

Share/Embed