Acid, hip-hop et maloya : les nouvelles transes d'une musique héritée de l'esclavage | Tracks | ARTE
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 Published On Oct 14, 2024

Comme le blues aux États-Unis, le maloya réunionnais est un chant de résistance : né pendant l'esclavage puis transmis aux engagés indiens venus travailler à La Réunion au 19ème siècle, il a ensuite été officieusement banni de l'île par les autorités françaises à cause de son assimilation au parti communiste réunionnais pro-autonomie et s'est réinventé dans la clandestinité. Peut-on faire évoluer cette musique sacrée sans la dénaturer et en trahir le message ? C'est le pari de chanteurs et de producteurs de La Réunion qui hybrident ses rythmes avec des beats hip-hop, electro ou techno. Si ces mutations agacent certains puristes, d’autres y voient un moyen d'exporter les sonorités et l'héritage de ce genre musical 100% créole, et défendent de le moderniser pour atteindre un succès similaire à celui de l'amapiano ou de l'afrobeats.
Tracks rencontre les artistes qui emmènent le maloya dans de nouvelles sphères musicales tout en préservant sa spiritualité et sa force de lutte. C'est le cas de Maya Kamaty qui mêle maloya, rap, et électro dans son projet Sovaz, de Nicolas M'tima dont le projet Maloya Is Not Dead réunit les styles et les générations, et de Jako Maron avec son acid maloya.

🎤 Maya Kamaty :   / mayakamaty  
📀 Nicolas M'tima :   / nikoooprod  
🎹 Jako Maron :   / jako.maron  

00:00 Introduction
01:45 Héritage : une musique qui évolue avec celles et ceux qui la font
08:00 Globalisation : comment exporter et plaire à toutes les générations ?
13:14 Réinvention : quand le maloya devient synthétique

#laréunion #maloya #musique

https://www.arte.tv/fr/videos/119473-...

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📸 Crédit vignette : Guillaume Haurice

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