Published On Sep 16, 2024
Rythme effréné, paroles crues et déhanchés qui libèrent les démons. Si le bouyon connaît une certaine popularité sur les réseaux sociaux, il continue d'avoir mauvaise presse et d'être boudé par l'industrie musicale.
Né à la Dominique, ce genre musical s’est développé en Guadeloupe depuis le début des années 2010. Mélange de plusieurs influences afro-caribéennes, il rythme le carnaval et fait danser à toutes les soirées. Récemment, il connaît un regain d'intérêt, porté par le succès du shatta, un autre genre de la scène dancehall, né en Martinique et représenté par des artistes comme Kalash et Maureen. Le bouyon, beaucoup plus rapide, vit un renouveau grâce à une génération de producteurs qui enchaînent les tubes à base de samples toujours plus surprenants, à des artistes féminines qui s’imposent en parlant de leur sexualité et à une danse qui casse le dos et les clichés.
Tracks est parti à la rencontre de celles et ceux qui font le bouyon. La chanteuse Yu Meï, le duo Boutcha Bwa, et la danseuse Patricia Badin, nous font découvrir le genre et nous expliquent son histoire, ses codes, son évolution, et ce qu’il représente pour la diaspora antillaise.
💅🏾 Yu Meï / yumei.up
🎙️ Boutcha Bwa / boutchabwa
🍑 Patricia Badin / patricia_badin___
00:00 Introduction
02:18 Lâcher les démons : lier sujets tabous et force musicale du créole
06:52 Pas de percus, pas de bouyon : une rythmique et une créativité effrénées
11:34 Déhanchés, twerk et collé-serré : danser le bouyon pour se réapproprier son corps
#bouyon #creole #antilles
https://www.arte.tv/fr/videos/119473-...
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