Pour espérer figurer dans les playlists des plateformes de streaming, les artistes doivent de plus en plus souvent adopter les codes des courants musicaux dominants. Tracks rencontre des musiciennes et musiciens qui refusent de sacrifier leur singularité aux conventions musicales du moment. Quelles sont leurs motivations ? Et au final, c’est quoi de la bonne musique ?

Les morceaux proposés sur les principales plateformes de streaming se ressemblent de plus en plus. Rien d’étonnant, car pour figurer dans les playlists et en tirer un minimum de revenus, les artistes doivent formater leurs créations. Certains artistes vont à l’encontre de ce nivellement et connaissent pourtant le succès. Tracks interroge la doyenne de la musique expérimentale Gudrun Gut (Malaria!, Einstürzende Neubauten), le pape du Weirdness Alexander Marcus ainsi que la musicienne et productrice autrichienne Soap&Skin. Quelles possibilités s’offrent aux artistes pour suivre leur propre voie ? Quid de l’attractivité de créations musicales loin des courants dominants ? Malgré toutes leurs différences, les trois protagonistes ont un point commun : leurs compositions atypiques sont plébiscitées par le public.

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