Les tests d'évaluation de terrain du potentiel aérobie
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 Published On Dec 17, 2019

Il existe une multitude de tests d’efforts permettant l’évaluation du potentiel aérobie d’une personne au profil plus ou moins sportive, mais aussi en fonction de son âge.
Si je parle de test VAMEVAL, de test de COOPER, de test de LEGER-BOUCHER, de test de BRUE, de test navette, du test TUB2 et bien d’autres encore, cela va peut être vous parler, mais quelle pertinence à connaître l’ensemble de ces tests.
Ceux-ci correspondent à une période de l’histoire disons de l’exploration fonctionnelle et du sport.
Une bonne partie d’entre eux, sont à ce jour mis sur la touche, pour des raisons disons scientifiques, de pertinences, de faciliter d’usage et d’intérêts.
Dans ce cas, à quoi bon vouloir s’enquiquiner avec tous ces protocoles, allons plutôt à l’essentiel.
Lorsque nous réalisons une évaluation physique du potentiel aérobie, ceci est bien pour s’en servir, sinon à quoi bon !
La performance ou le développement de se potentiel, repose sur deux données principales, à savoir son moteur, caractérisé par sa puissance et plus précisément sa puissance maximale aérobie.
Puis par son réservoir, caractérisé par sa capacité et plus précisément sa capacité maximale aérobie.
Cependant cette dernière ne pouvant être directement évaluée, c’est le paramètre endurance aérobie qui va faire office de renseignement.
Tous cela signifie que de connaître sa VMA est certes très intéressant, mais connaître aussi sa capacité à tenir ou à maintenir un pourcentage élevé de sa VMA le plus longtemps reste l’élément complémentaire le plus pertinent.
Je vous reprécise, que nous parlons bien d’évaluation du potentiel aérobie de terrain.
J’insiste sur ce point, car les principales valeurs qui nous intéressent sont la VMA, la fréquence cardiaque dans l’idéal puis l’endurance aérobie.
Les autres valeurs, telles que la lactatémie, la VO2max, le ratio CO2 / O2, ne peuvent évalués sur le terrain sans du matériel spécifique et onéreux, comme l’utilisation d’un K4B2 par exemple.
De plus, sur le terrain, les valeurs de puissances obtenues, ne nous sont pas d’une grande utilité.
L’ensemble de ces trois paramètres me semble idéalement indissociable, lorsque nous cherchons à estimer le plus précisément possible un sujet.
Je vous précise cela, car relativement souvent sur le terrain, lors d’une phase d’évaluation physique, aussi chez les jeunes que chez certains adultes, les protocoles de tests sont, disons souvent volontairement surévalués par le sujet lui-même.
Ce qui est bien dommage, car hormis obtenir une valeur légèrement supérieure, celle-ci risque bien de ne pas servir correctement son destinataire !
Je m’explique.
Lors d’un test, disons de VAMéval, le sujet peut aussi bien tricher d’un palier, voir peut être plus.
Cela va surévaluer le sujet, ce qui conduira ce dernier à être régulièrement en zone rouge, amenant à une fatigue précoce, de la déception au regard de ses performances et des prédictions de chronomètres de courses par exemple.
Pour cela, il est judicieux, lors du test de VMA, de coupler celui-ci avec un cardiofréquencemètre.
Les valeurs cardiaques enregistrées, permettront de repositionner les intensités de course, dans notre cas, une vitesse.
De plus, nous pourrons obtenir les valeurs de VMA dite brute et de VMA dite pondérée.
Une fois ces valeurs obtenues, une vérification complémentaire s’imposera, par la réalisation d’un test dit de temps limite.
Celui-ci permettra de déterminer si le sujet est correctement évalué, ou au contraire s’il est sur ou sous évalué.
En deçà de 2 à 3 minutes maintenues à la VMA obtenue, nous pouvons considérer le sujet comme surévalué.
Au dessus de 8 à 9 minutes réalisées à la VMA obtenue, nous pouvons considérer le sujet comme sous évalué.
Attention tout de même, ici je parle bien sur de sportif et non pas de champion d’endurance, dont les valeurs obtenues sont tout à fait différentes.
Un autre point clé à prendre en compte, lors de la réalisation d’une évaluation, c’est le forme du test, car dans la plupart des cas, je pense aux sports collectifs par exemple, l’activité n’est pas de forme continue mais plutôt fractionné.
L’évaluation doit pouvoir prendre en compte ces données.
Pour cela, je vais vous présenter dans un premier temps, le test dit de VAMéval proposé par Georges CAZORLA.
Le choix de ce test s’impose par sa simplicité d’utilisation, aussi bien en laboratoire que sur le terrain, par sa pertinence au regard de ces résultats obtenus, mais aussi car il est facilement reproductible sur une piste que sur un tapis de course.
Dans un second temps, je vais vous présenter le test dit de 45 / 15 proposé par Georges GACON.
Ce test n’est pas disons scientifique, même si il est reconnu par ses pères, mais plutôt technique et adapté aux activités intermittentes.
De plus, il reste simple d’utilisation, d’exploitation et peut être couplé à un cardiofréquencemètre.

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