La vidéo présente l'essentiel de l'orthographe des nombres utilisés par les francophones.
J'utilise les rectifications orthographiques introduites officiellement en 1990.

Je tiens à remercier Mme Lentin-Valentin, Bernard Fripiat
( http://www.decitre.fr/livres/au-comme... ), Mme Youx, présidente de l'AFEF pour sa précieuse aide, ainsi que Mme Contant, spécialiste des rectifications orthographiques qui a rédigé ces explications :

Lorsque « million » fait partie d’un numéral composé, il prend des traits d’union en orthographe rectifiée, comme tous les autres éléments qui composent le numéral complexe.
Ex. : Il y avait deux-millions-cinq-cent-mille habitants (2 500 000).
Ex. : Vous recevrez deux prix si vous accumulez un-million de timbres (1 000 000), mais un seul prix si vous accumulez cinq-cent-mille timbres (500 000).
Le mot « million » fait bel et bien partie intégrante d’un numéral composé dans les exemples ci-dessus.

Mais, lorsque l’on parle d’une approximation, on peut écrire : J’ai un million de choses à faire, j’ai des millions de choses à faire, comme on écrit aussi : J’ai un millier de choses à faire, j’ai des milliers de choses à faire, j’ai une centaine de choses à faire, j’ai des centaines de choses à faire, j’ai une dizaine de choses à faire, j’ai des dizaines de choses à faire.
Il s’agit alors d’un nom collectif à valeur approximative.
"Est-il exact que l’on peut écrire Il y a un-million de mots dans ce livre aussi bien que Il y a un million de mots dans ce livre ?
Réponse. Oui. On a le choix entre les deux. D’abord parce que le deuxième exemple est la façon d’écrire en ancienne orthographe et que celle-ci reste admise. Mais il y a plus. Même en nouvelle orthographe, on peut se permettre, dans cette expression, de ne pas mettre le trait d’union. Pourquoi ? Lisez l’explication détaillée ci-dessous. Les mordus de l’analyse grammaticale aimeront ces subtilités de la langue ; les autres pourront se contenter… de mettre le trait d’union !

Le mot million a la particularité de pouvoir être soit un numéral, soit un nom collectif. Il a la même forme dans les deux contextes, ce qui n’est pas le cas des autres nombres (dix/dizaine, vingt/vingtaine, cent/centaine, mille/millier…). Lorsqu’il est un numéral, million désigne un nombre exact et l’on utilise en nouvelle orthographe le trait d’union. Lorsqu’il est un nom collectif, il peut être précédé de n’importe quel déterminant (un, ce, des, mes…). Il ne prend donc pas le trait d’union dans un tel contexte, pas plus que n’en prennent dizaine, centaine ou millier, qui sont des noms collectifs aussi – et non des numéraux. Puisque le mot un peut être soit un numéral servant à composer un nombre, soit un déterminant indéfini singulier devant un nom collectif, la personne qui écrit a le choix d’utiliser le trait d’union ou non quand elle écrit un suivi de million, selon qu’elle veut désigner un nombre exact (un-million = 1 000 000) ou une approximation."
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Mes élèves voulaient savoir pourquoi une vidéo aussi "courte" mettait tant de temps à être produite, voici une partie de l'explication. Cette vidéo de 10 minutes a nécessité :
une recherche d'informations, la création d'un dialogue (10 pages pour le script et la documentation), l'enregistrement audio (plus de 50 prises), la mise en page et création des dessins ou écritures (203 prises vidéos), le montage vidéo ( plus de 150 plans et transitions), la vérification et la publication de la vidéo avec son descriptif.

Voilà, merci pour votre patience !