Port-au-Prince, théâtre principal de l'histoire haïtienne,
est situé sur une ligne de faille sismique, ce qui le rend très sensible aux tremblements de terre. Le tremblement de terre de 2010 a mis en évidence les conséquences dévastatrices de cette vulnérabilité.
La ville est confrontée à des problèmes tels que la surpopulation, des infrastructures inadéquates, des conditions insalubres et un historique de violence. Ces facteurs rendent de plus en plus difficile la gestion et l’amélioration de Port-au-Prince.
Le déplacement de la capitale dans une zone géologiquement stable réduirait considérablement le risque de dégâts sismiques, garantissant ainsi la sécurité des résidents et la continuité des opérations gouvernementales.
Une nouvelle capitale pourrait stimuler la croissance économique en attirant les investissements étrangers, en créant des emplois dans le secteur de la construction et en stimulant les industries locales. Cela contribuerait également à décentraliser les activités économiques, favorisant ainsi un développement régional équilibré.
Construire une nouvelle ville à partir de zéro permet la mise en œuvre d’infrastructures modernes, de technologies de ville intelligente et de pratiques durables, améliorant ainsi la qualité de vie des résidents.
La planification urbaine dans la nouvelle capitale peut lutter contre les inégalités sociales en garantissant des logements abordables, l'accès à des soins de santé, à l'éducation et aux services publics de qualité. Cela peut réduire les taux de criminalité et favoriser la cohésion communautaire.
Une capitale moderne et bien planifiée peut contribuer à redorer l’image d’Haïti dans le monde, en attirant les touristes, les entreprises internationales et les investisseurs, renforçant ainsi l’engagement économique et culturel.