* Poème : Tel un sultan ou un roi, Tal Al-Sultan, Gaza

Dans les bras du ciel, les âmes s’éveillent,
Enfants d’innocence, au-delà du soleil.
Leurs larmes sont des étoiles, brillant dans la nuit,
Reflets d’un monde où la douleur fuit.

Au paradis de Dieu, les rivières chantent,
Des glaçons éternels contre le feu, des joies apaisantes, jamais vieux,
Les cœurs meurtris trouvent enfin repos,
Sous des cieux clairs, loin des échos.

Tal Al-Sultan, ô ville martyre,
Tes enfants montent, leurs âmes chavirent.
Musulmans et Juifs, enfants de l'espoir,
S’étonnent des conflits, des anciennes histoires.

Ils jouent ensemble, main dans la main,
Sans comprendre les maux de ce lointain.
"Pourquoi la haine, pourquoi les guerres?"
Se demandent-ils, d'un regard clair.

Leurs âmes unies, au-delà des croyances,
Cherchent la paix, une douce alliance.
Chrétiens les rejoignent, en une ronde céleste,
Où chaque sourire, chaque rire, manifeste

La beauté d’un monde où la paix règne, douce lumière.

Tal Al-Sultan,
Les mères veillent, leurs visages radieux,
Contemplant leurs enfants, heureux dans les cieux.

Les pères sourient, d’un amour éternel,
Voyant leurs petits, libres et immortels.
Les conflits terrestres ne sont plus que fumée,
Dispersés par les vents d’une paix tant aimée.

En ce royaume, tout est harmonie,
Les religions s’effacent, ne laissant que la vie.
Ces innocents, reflets de l’amour divin,
Rappellent aux vivants un message ancien.

Que la paix est possible, que l’unité est vraie,
Que les cœurs peuvent s’aimer, sans jamais s’effrayer.
Ensemble, ils brillent, constellations d’espoir,
Illuminant la nuit, dissipant le noir.

Leur mémoire est un chant, doux et puissant,
Un hymne à la paix, pour tous les enfants.
Tal Al-Sultan, tel un sultan ou un roi,
Tes martyrs rêvent d’un monde en émoi.

Ainsi, dans les cieux, les âmes martyrs dansent,
Libres des douleurs, libres des souffrances.
Et nous, sur Terre, devons écouter,
Leurs murmures de paix, pour un monde en beauté.




KBL.
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