Dans le prolongement de nos précédentes réflexions autour de l'existentialisme j'effectue ici un retour à la pensée de Hannah Arendt et j'analyserai ici sa célèbre notion de "Banalité du mal". Je m'appuierai particulièrement sur le sixième chapitre de son ouvrage "Eichmann à Jérusalem" et je tenterai de clarifier les controverses et les contre-sens autour de cette notion qui amènent à penser que Hannah Arendt aurait "dédiabolisé" un responsable de premier plan de la "solution finale". Nous verrons sur quoi repose l'interprétation nazie de la morale kantienne et en quoi celle-ci illustre de façon proche et troublante ce que Kant avait identifié comme étant "le diabolique".

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