"Jean Zay, ministre du cinéma" (France | 2015 | 78 minutes)
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 Published On Jan 6, 2021

Un film de Francis Gendron et Alain Tyr en collaboration avec Alain Braun

Peu de ministres auront laissé autant de traces en héritage que Jean Zay ministre à 31 ans.
Dans le domaine scolaire : prolongation de la scolarité jusqu’à 14 ans ; introduction de la médecine scolaire, sport obligatoire à l’école, et activités dirigées, qui ouvrent l’école vers l’extérieur.
Lorsque la guerre est déclarée, trois projets de lois étaient déposés au Sénat :
réforme de l’enseignement des 1° et 2ème degré
création de l’ENA afin d’assurer un recrutement démocratique des fonctionnaires
loi sur les droits d’auteur et d’édition.

Jean Zay a facilité un grand nombre de créations dont les plus marquantes sont celles du CNRS, du Palais de la découverte, du Musée d’art moderne, du Musée de ’l’homme, et d’autres encore !
Il a initié la création du festival de Cannes pour répondre à la Mostra de Venise de l’Italie fasciste, mais la déclaration de guerre en a empêché la première édition en septembre 1939. Cet homme, passionné de cinéma, dont il croyait à la valeur pédagogique pour l’école, a organisé toutes les dispositions concernant la distribution du cinéma en France.

Le film de Francis Gendron et Alain Tyr en collaboration avec Alain Braun est centré sur le rôle éminent que Jean Zay a joué dans le domaine du cinéma. "Jean Zay ministre du cinéma" (2015 1h20) est un film que Ciné Histoire vous montre dans son intégralité grâce à l’accord de ses auteurs.

Résistant de longue date aux régimes totalitaires, engagé volontaire en 1939, il veut continuer la guerre en Afrique du Nord, et part sur le Massilia en juin 1940, avec d’autres parlementaires dont son ami Pierre Mendes France. On connaît la suite : arrêté et jugé lors d’un procès inique le 4 octobre 1940, condamné à la déportation à perpétuité et à la dégradation militaire (comme le capitaine Dreyfus). La déportation n’a pas lieu du fait des combats, et il est incarcéré pendant trois ans, avant d’être assassiné par la milice en juin 1944 . Son corps n’est retrouvé qu’en 1946, et identifié en 1948 !
Jean Cassou parle de lui comme « ministre de l’intelligence » !

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