Augustin Trapenard est allé à la rencontre, dans cette édition spéciale de La Grande Librairie, de Michel Houellebecq. L’auteur si controversé est de retour en librairie, un an et demi après son dernier roman, "Anéantir", avec un petit livre, de seulement une centaine de pages, intitulé "Quelques mois dans ma vie" édité chez Flammarion.
Une oeuvre qu’il ne place pas au même niveau que ses romans et qu’il considère comme une “tentative autobiographique”. En effet, il revient sur la période d’octobre 2022 à mars 2023, marquée par différentes polémiques, notamment sur celle du projet de film porno, Kirac 27 dont les termes du contrat n’ont pas du tout été respectés et son intimité bafouée. Une tourmente médiatique dans laquelle il s’est retrouvé plongé après s’être un peu perdu, par manque d’attention et de “l’enfer multiple qu’il vit aujourd’hui”, et dont il n’est pas encore sorti aujourd’hui avec ses nombreuses conséquences que cela peut avoir sur sa vie au quotidien, avec le regard des autres un peu moqueur, la volonté de punir son corps, honte non justifiée, manque de goût pour la sexualité. Une honte qui l’habite, sans comprendre réellement d’où cela vient. 
Dans les quelques pages de cet ouvrage, il revient également sur la polémique autour de son entretien avec Michel Onfray dans le hors-série de la revue Front Populaire et ses propos sur les musulmans qui lui avaient valu une menace de plainte de la Mosquée de Paris. Des propos qu’ils considèrent aujourd’hui comme “idiots”. Des passages également stupides qui se trouvent dans l’entretien Lire après la publication de son livre Plateforme et pour lequel il avait été poursuivi pour “provocation à la haine raciale”.