La vie et la triste fin de Barbara
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 Published On Feb 15, 2022

La vie et la triste fin de Barbara

Lorsque fin 97, disparaît Barbara, on sent bien que c'est toute une période de la chanson française qui s'achève. Avec les Brassens, Brel, Piaf et autre Ferré, Barbara symbolisait en fait cette génération issue du cabaret. Faite d'abord pour la scène, et non pour le disque, cette race d'artiste entretenait avec son public une relation intime et forte.

Monique Serf (future Barbara) est née à Paris le 9 juin 1930, deuxième enfant d'une famille qui en comptera quatre. Son père est alsacien et sa mère, originaire d'Odessa en Ukraine. Durant la Deuxième Guerre mondiale, sa famille est obligée de changer d'hôtels sans arrêt et de faire ses valises rapidement, comme de nombreuses familles juives.

A la libération, ils s'installent dans une pension du Vesinet. Sa voisine, professeur de chant, lui fait travailler sa voix et lui enseigne le solfège ainsi que le piano. Entrée à l'Ecole supérieure de musique, elle suit, dès 1947, la classe de Gabriel Paulet.

Elle travaille les mélodies de Duparc, Fauré, ou Debussy. Pour gagner sa vie, elle se fait engager comme mannequin-choriste dans "Violettes Impériales" dont Marcel Merkès est la vedette au Théâtre Mogador de Paris. A cette époque, elle écoute Mireille, Edith Piaf, découvre Charles Trenet et commence à ébaucher elle-même des chansons.

Après cette expérience, elle ouvre un cabaret "Le Cheval Blanc". Mais faute d'argent, elle rentre à Paris. Elle auditionne à "l'Ecluse" où elle est engagée pour huit jours. En 1954, elle présente un tour de chant chez "Moineau". Elle a ajoute à son répertoire des chansons de Léo Ferre ou Pierre Mac Orlan, et même les premières de Georges Brassens.

Barbara interprète en public ses premières compositions en 1959 : "J'ai troqué" ou le célèbre, "Dis quand reviendras-tu". En 1960, elle sort chez le label Odéon un disque où elle chante Brassens et qui obtient le grand prix du disque et le prix d'interprétation. De tours de chant en sorties de disques, elle fait la première partie de Georges Brassens en décembre 64 à Bobino. Elle est enfin révélée au grand public.

Le 14 mars 1965, son disque "Barbara chante Barbara" est primé par l'Académie Charles-Cros. A la fin de la cérémonie au Palais d'Orsay, elle déchire son diplôme en quatre pour en remettre les morceaux aux techniciens en signe de gratitude.

Bobino, où elle chante en vedette à partir du 15 septembre, est un grand succès. C'est après ce spectacle qu'elle écrit "Ma plus belle histoire d'amour", déclaration destinée à son public. Elle effectue une tournée européenne en 1967 et enregistre même un disque en allemand qui sera par ailleurs un échec commercial.

Puis l'année suivante, c'est William Sheller qui orchestre l'album "La Louve" sur des textes de François Wertheimer. Le titre "Marienbad", dont la partition est écrite par Sheller, est un immense succès, repris par toutes les radios françaises.

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