LE CLAQUAGE MUSCULAIRE

1 – QU’EST-CE QUE C’EST ?
DESCRIPTION
Le claquage correspond à une lésion musculaire causé par une déchirure partielle ou incomplète et plus ou moins importantes de fibres constituant le muscle.
Elle se décrit comme une douleur violente et brutale, souvent définit comme un gros élastique qui claque ou comme un coup de poignard, provoquant un arrêt de l’effort immédiat.
Celle-ci engendre une incapacité à contracter ou à étirer la zone impacté, la rendant très douloureuse à la palpation.
Même si celui-ci est plus fréquent chez le sportif, surtout ceux réalisant des efforts explosifs et ou de grandes amplitudes articulaires, madame et monsieur tout le monde peut être exposé à un claquage dans les tâches quotidiennes.
Nous retrouvons majoritairement trois groupes musculaires réunissent les zones de claquages :
• les ischio-jambiers, situés sur la partie postérieure de la cuisse,
• les quadriceps, situés sur la partie antérieure de la cuisse,
• les triceps suraux, ou plus couramment appelés les mollets.

CLASSIFICATION
Le claquage correspond à une lésion musculaire de niveau 2 sur les 3 existant
1er niveau : l’élongation
nous observons une sensibilité au niveau de la zone impactée ainsi qu’une douleur légère.
2eme niveau : le claquage ou la déchirure incomplète
nous retrouvons une douleur plus importante , il peut y avoir une apparition de petits hématomes ainsi qu’un gonflement modéré. Le déplacement se fera par boitillement.
3eme niveau : la déchirure musculaire complète
Dans ce cas, la douleur est très conséquente, avec un gonflement important et
hématome.

EXPLICATION
Pour faire simple, lorsque nous faisons un effort, nos muscles fonctionnent par binôme.
Le muscle moteur, appelé l’agoniste, va se contracter pour permettre la réalisation d’un mouvement, tandis que son opposé, appelé l’antagoniste ou freinateur, va quand à lui réguler les actions et les amplitudes du premier.
Regardons d’un peu plus près pour mieux comprendre le type de lésion musculaire.
Prenons une personne, puis nous lui enlevons la peau.
Une multitude de muscles apparaissent.
Maintenant zoomons sur l’un de ses muscles et regardons sa composante anatomique.
Le muscle est entouré d’un tissu, une enveloppe, ayant le rôle d’un sac et permettant de contenir d’autres éléments. Ceux-ci permettent la contraction du muscle, et son nommées fibres musculaires.
Ce sont ces mêmes éléments qui sont étirés mais aussi vascularisés par des vaisseaux sanguins.
Si un effort est trop violent, trop brutale et que celui-ci ne peut pas être contenu ou régulé par l’antagoniste, cela provoquera une lésion, de type élongation, déchirure partielle ou totale des fibres musculaires avec éventuellement rupture des vaisseaux sanguins.
Dans ce cas il peut y avoir une hémorragie engendrant un ou des hématomes plus ou moins conséquent.

2 – POURQUOI SE FAIT-ON UN CLAQUAGE MUSCULAIRE ?
Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne, cependant, les manifestations d’un claquage les plus classiques sont :
Un échauffement insuffisant,
Un manque de souplesse et d’amplitude articulaire,
Une activité physique inadapté,
Un effort physique trop conséquent pour nos muscles,
Un entraînement trop long et trop intense,
Un mouvement violent et brutale,
Des antécédents traumatique de type lésions musculaires ou articulaires,
Une fatigue importante de fin d’effort, pour ne citer que ceux-la.

3 – COMMENT SOIGNER UN CLAQUAGE ?
Le premier geste consiste à glacer la zone douloureuse pendant une trentaine de minutes.
Attention, pas de massage, pas d’application de pommade et surtout pas de chaud, car cela ne ferait qu’aggraver le problème.
Dans un second temps, consulter un médecin, qui en fonction de la gravité de la blessure et de votre profil, proposera la solution la plus adaptée.
Une fois les douleurs disparues, un protocole paramédical basé sur des étirements, du renforcement musculaire et une optimisation de votre échauffement musculaire vous sera sûrement des plus utiles.

4 – QUAND PEUT-ON REPRENDRE UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE ?
Le claquage musculaire oscille généralement entre 3 à 8 semaines dans la plupart des cas.
Cependant, en fonction de sa gravité, une intervention chirurgicale peut être nécessaire et par récurrence, la rééducation peut prendre plus de temps.
J’attire votre attention sur le fait que de réaliser un auto-diagnostic, d’avoir une mauvaise prise en charge, d’effectuer un retour précoce et pour ne citer que ceux-là, entraînent un risque important de récidive, voir de complications.
Seul le corps médical sera en mesure de vous aiguiller quand à la reprise d’une activité physique et sportive.



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