IL ETAIT UNE FOIS VIRE Calvados
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 Published On May 13, 2019

Vire est une ancienne commune française du Bocage Normand, située dans le département du Calvados (dont elle est une sous-préfecture), et la région Normandie, devenue le 1er janvier 2016, une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Vire Normandie. Elle est peuplée de 11065 habitants. Vire est au sud d'un bassin entouré de collines du Bocage virois, pays du nord-est du Massif armoricain. La ville est à 30 km au nord-ouest de Flers, à 38 km au sud-est de Saint-Lô et à 60 km au sud-ouest de Caen.
La gare de Vire est sur la ligne de Paris-Vaugirard, (Montparnasse) à Granville, par laquelle Villedieu-les-Poêles, Flers et Argentan peuvent également être jointes. Vire est à 00:30 de Granville, et à 02:30 de Paris. L'agglomération est située sur la Vire, fleuve côtier dont elle partage le nom, à sa confluence avec la Virène. La Vire arrive sur le territoire par le sud en le délimitant avec celui de Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont. Après sa traversée du sud de la ville, elle marque, à partir du confluent de la Virène, la limite entre Vire et l’ancienne commune associée, Saint-Martin-de-Tallevende (que la Virène sépare de Saint-Germain-de-Tallevende), puis entre Vire et Coulonces. C'est sur ce dernier tronçon que le fleuve reçoit les eaux de l'Allière après que celle-ci a traversé le territoire de l'ancienne commune de Neuville, au nord. Le territoire communal est au cœur d'une région communément appelée, notamment par les météorologues, collines de Normandie.
Le relief présente un dénivelé important, notamment au sud, dans les Vaux de Vire, et sur l’ancienne commune de Saint Martin de Tallevende. Le point culminant (225 mètres) se situe à l'est, à la sortie du territoire, sur la route de Condé-sur-Noireau. Le point le plus bas (85 mètres) correspond à la sortie de la Vire du territoire, au nord. Comme toute la Basse-Normandie, Vire bénéficie d’un climat océanique avec des étés frais et des hivers doux. Les stations météorologiques les plus proches sont celles de Caen-Carpiquet et de Granville-Pointe du Roc situées à 50 km. Celle d'Alençon-Valframbert est à 85 km. Le Bocage virois s'en différencie toutefois nettement pour la pluviométrie annuelle qui, à Vire, avoisine les 900 mm, les communes environnantes étant quant à elles plus arrosées. Du fait du relief environnant, les hivers sont ordinairement plus enneigés qu'en plaine de Caen.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Vira, en 1082, Castrum Viriœ 1210, Viriœ Castrum en 1230, Vile et Chastel de Vile, Vyre en 1371. Le fleuve côtier homonyme a donné son nom à la ville. C'est selon René Lepelley l'un des toponymes normands actuels les plus anciens, sinon le plus ancien. Son origine serait pré-celtique, dérivé d'une racine indo-européenne, ver- ou var-, évoquant l'eau, qui se retrouve dans l'ancien nom de Saint-Lô, également sur le cours du fleuve, Briovera. En 1123, Henri Ier Beauclerc, roi d'Angleterre et duc de Normandie, fait construire sur un éperon rocheux, contourné par un méandre de la Vire, un donjon carré muni d'une première enceinte, afin d'assurer la défense du duché contre les appuis extérieurs à ses opposants, telles les troupes du comte d'Anjou ou des seigneurs de Bretagne. Cet ensemble est plus tard, à partir du milieu du Xe siècle, sur ordre de saint Louis, complété par des remparts extérieurs. Cette deuxième enceinte n'est achevée qu'au début du XIVe. Elle correspond aux actuelles tours de Geôle, Saint-Sauveur, aux Raines, de la Douve et à la porte Horloge. Sur l'ancienne commune de Neuville, au nord du territoire, le château de Tracy est le siège d'une châtellenie importante. Arcisse de Caumont, en 1857, en écrit : « dont les ruines étaient encore imposantes il y a quelques années, et sur lequel on ne manque pas de documents historiques ».
À la fin du Moyen Âge, la ville devient prospère, d'abord par les activités du cuir, puis par l'industrie drapière. Lors de la guerre de Cent Ans, Vire est pillée en 1368 par les grandes compagnies, puis livrées aux Anglais en 1418. L'occupation anglaise ne prendra fin qu'en 1450, et aura été particulièrement brutale.
L'exécution de Hugues Vaux, propriétaire de la plus grande ferme du village, après son refus de livrer sa femme au sergent anglais Fields, laisse la populace dans un désarroi total. Quelques habitants ont néanmoins profité de l'occupation anglaise : Eugène Vergny, qui fournissait des renseignements sur les troupes françaises à Fields, reçut la ferme de Vaux après son exécution.
Sous le règne de Louis XIII, comme bon nombre de constructions défensives du Moyen Âge pouvant servir d'éventuelles rébellions (huguenotes en particulier), le château et son enceinte sont démantelés sur ordre de Richelieu.
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Mes sources : Wikipedia.

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