ADN, ARN et micro ARN sont les bases des secrets du vivant. Et ceci pour tout ce qui vit sur terre, des plantes aux animaux, mais aussi bien sûr chez l’homme.
Cette découverte récente, dans les années 90, des micro ARN a conduit à ce que le prix Nobel de médecine 2024 soit décerné à deux Américains. Ce sont ces derniers, Victor Ambros et Gary Ruvkun, qui, dans les années 90 ont découvert ses micro ARN.
Cette découverte, qui a eu lieu dans une certaine indifférence, a connu un regain d’intérêt au début des années 2000. Pourquoi? Parce que on a observé que ces micro ARN était capables de moduler l’actiondes ARN messager.
Mais revenons en arrière, au moment où l’ovule est conquise par le spermatozoïde. Il en est une cellule qui contient un code génétique issu des deux parents, l’homme et la femme.
Ce code génétique est conservé dans des chromosomes, dont la molécule, bien connue, est l’ADN. Il faut comprendre que chaque cellule de notre corps contient le code génétique complet d’origine, mais n’’a accès qu’à une petite partie.
On savait que c’est ADN contenait un code capable d’être traduit en protéines. Ses protéines sont des constituants majeurs de notre organisme. Elles sont structurelles, ont des activités biologiques. De La est venu la notion de gène, un gène dans la partie d’ADN qui code pour une voire plusieurs protéines. Ce qu’on ne savait pas, c’est comment se fait le choix, au cours du développement d’abord du fœtus, puis du nouveau-né vers l’adulte, des gènes qui sont impliqués dans la création des différents organes. En effet, la peau synthétise de la peau est pas autre chose. Alors pourquoi ?
Un intermédiaire entre l’ADN et les protéines fut découvert. Il s’agissait de l’ARN messager, plus connu à l’occasion du vaccin anti COVID. Cet ARN messager, sorte de copie de l’ADN qui s’effectue dans le noyau, sort du noyau pour aller rejoindre une usine cellulaire, ou là, il est traduit en protéine.
Or, c’est l’étude d’un minuscule ver, Caenorhabditis Elegans, une star des laboratoires de recherche qui a permis de découvrir les micros ARN en 1993.
Il s’agissait de petits bouts d’ARN, mais qui ne codaient pas pour une protéine, un inédit !
Un regain d’intérêt pour ces micro ARN a eu lieu dans les années 2000. On a en effet observé que ces micros ARN étaient capable de se coller sur les ARN messager, pour bloquer leur traduction en protéines.
Il s’agissait, d’un d’un nouveau mécanisme, jusqu’à leur inconnu, de régulation, de l’expression des gènes, qui pouvait expliquer comment pouvait s’effectuer le choix pour que les cellules s’orientent vers du cœur du foie, de la peau etc.
Nous sommes au début de cette aventure, qui est prometteuse pour de nouveaux outils, diagnostiques ou thérapeutiques.

#savoirvivreetsanté #ARN #ADN

00:00 introduction
01:06 les chromosomes
01:42 le développement
02:38 l'ADN
03:49 l'ARN et les protéines
05:07 les micro ARN
07:18 conclusion