During our last moment together, Rashid and I composed this song. The lyrics came to me during my bike journey along the Balkan coast, through Albania, Montenegro, and Croatia.

It was a great honor to play with Rashid and his taar. Recorded with limited resources in our small room in Rimini, Italy, we still managed to convey the meaning of refuge, the one found within oneself through traveling.

The visuals are from my bike journeys in Europe and a land art project created with the ragazzi from Villaggio Arcadia for Les Opportunités insurmontables project. For more information about the project, visit https://annabelleguimond.wordpress.co...

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J’ai trouvé refuge dans le centre de mes terres
Sous ma rivière de louve
Dans le froid de l’hiver

J’ai repoussé le moment
Où il fallait me taire
J’ai déployé le parachute pour rester dans les airs

J’ai accroché mes chansons au carillon des vents
J’ai écouté la résonance de l’abstrait de ses mouvements
J’ai rédigé la lettre qui s’adresse à l’enfant
Je la rédigerai encore et jusqu’à ce qu’elle m’entende

J’ai trouvé refuge dans les éclats de rire
Sur les sommets de la joie et des soleils que déchirent
La nostalgie et le manque et le vêtement du désir
Sous lequel le corps se débat pour se donner ou pour fuir

J’ai trouvé dans la parole tout ce qu’il faut pour me taire
Et j’ai trouvé sous ta peau ce qu’il fallait pour te plaire
Maintenant j’ai besoin d’eau pour avaler ma prière
Peux tu rester dans mon cœur même à des années lumière ?

J’ai jeté les plumes de paon cueillies au hasard des voyages
J’ai laissé derrière moi tellement trop de paysages
Pour ne garder que l’essentiel dans un tout petit bagage
Que je porte sous le frond en plein milieu du visage

J’ai remis mes trousseaux de clés aux gardiens du temps qui passe
Et je pars à l’aventure jusqu’à la prochaine impasse
Toutes les poussières de toi réunies dans mon Atlas
Tu es le plus beau pays que j’ai traversé à la nage